Publié le 24 septembre 2023

 

Contournement de Beynac

Environ quarante ans après le début de l'affaire,

QUATRE  JOURS  AVANT  LE  DÉBUT  D'UNE

PREMIÈRE  CONCERTATION AVEC LE PUBLIC.

 

À quelques très légères modifications près, ce texte a été publié le 12 septembre sur la page facebook de DIGD.

 

Commentaires concernant la lettre de mission et réactions de l'association.

 

La lettre de mission du V-P de la CNDP aux garants, ce que DIGD a compris et les premières réactions.

 

L’autorité préfectorale reçoit une déclaration d’intention concernant un «nouveau projet ». Elle veut ignorer qu’il est élaboré autour de la réalisation de l’ancien condamné à la démolition et qui, non seulement ne serait pas démoli, mais serait poursuivi !

 

Elle décide de faire organiser une « Concertation » dont la CNDP sera garante de la probité et du respect du code de l’environnement.

 

Deux garants de cette commission sont désignés.

Mme Brigitte Fargevieille,

M. Roland Peylet,

 

Comment sont répartis les rôles ?

 

« La définition des modalités de concertation revient au seul maître d'ouvrage (MO). La CNDP ne peut légalement imposer des modalités, néanmoins les préconisations des garants et leur prise en compte par le MO doivent être rendues publiques. » (Le MO est M. Peiro qui utilise tous les moyens pour tenter de ne pas respecter les décisions de justice).

 

Le rôle des garants « n'est pas réduit à celui d'observateur du dispositif de concertation. », il sont « les prescripteurs des modalités de la concertation (information et participation du public) : charge au MO de suivre vos prescriptions ou non. » Le MO n’est donc pas obligé de suivre les prescriptions. Ils ne sont pas responsables des choix du MO mais de « la qualité de leurs prescriptions et de la transparence sur leur prise en compte. ». Ils sont missionnés pour « défendre un droit individuel. ».

 

Comment le public connaîtra la date du début de la concertation ?

 

« Le public doit être informé des « modalités et de la durée de la concertation par voie dématérialisée et par voie d'affichage sur le ou les lieux concerné(s) par la concertation au minimum 15 jours avant le début de cette dernière. »

 

Les premières réactions de DIGD.

 

En résumé, au lieu de faire respecter les injonctions de justice, dans un dossier pour lequel tous les recours ont été épuisés, l’autorité préfectorale accepte leur non-exécution. Y aurait-il une volonté supérieure qui remette en cause l’état de droit ?

 

Pour DIGD la manœuvre est grossière. Tout au long de ses publications l’association a dénoncé le comportement de M. Germinal Peiro, un élu qui ne respecte pas les engagements figurant dans la Charte lue à chaque élection.

 

Quelle confiance accorder, pour une nouvelle concertation, à un MO qui a altéré la nature de l’enquête publique de 2017 en :

 

• Tentant de réduire l’expression des observateurs à des points de détail ;

 

• Cachant des informations importantes comme la réalisation des travaux d’amélioration de la traversée (omission pointée par le préfet de Région) ;

 

• Participant, dès le début de l'enquête publique, à une manifestation organisée par l'association amicale et familiale « J'aime Beynac et sa vallée » en invitant les élus à y venir porteurs de leur écharpe de fonction et en usurpant lui-même le port de l'écharpe de Député ;

 

• Répondant hypocritement et mensongèrement à une question sur la « Concertation ». Il est important de lire la première page d’un document produit par l'association DIGD, fin 2018, et reprenant le suivi des observations dématérialisées, collectées par ses adhérents, jusqu’au 16/10/2017, veille de la clôture de l’enquête publique.

 

Liens pour télécharger :

 

o la page 70 de l'enquête publique :

o la première page commentée d'un document de fin 2018 :

o le document complet, Attention 700 p, 2.239 observations 3,3 Mo :

 

Si concertation il y a, DIGD reprendra ce qu’elle a toujours affirmé :

 

Un contournement de Beynac n’a pas d’intérêt public majeur, d’autres solutions existent qui ont toujours été combattues par M. Peiro, le porteur de projet.

 

Ce dernier a tenté de reporter la réalisation des travaux de la précédente municipalité exécutés, entre 2015 et mi-juin 2017, en vue d’améliorer la traversée, en les conditionnant à une exécution après la réalisation de son projet (menace effective et non-versement d’une subvention promise à la municipalité et votée par le Conseil général antérieur).

 

Il agite l’épouvantail d’un accident majeur qui, de toute évidence pourrait aussi bien se réaliser sur les zones accidentogènes qui seraient créées par son projet (carrefour de la grange de Vergne, de la gare de Fayrac, pont rail du Pech « une cuvette inondable » qui nécessite d’avoir une station de pompage en état permanent de fonctionnement avec, ce qui n’avait pas été prévu, une alimentation électrique autonome pour les coupures en situations orageuses).

 

S’il existait encore, à la marge, quelques difficultés de croisement de poids lourds de grande taille, elles pourraient être éliminées par un système d’écluses basé sur des capteurs par radars lasers (exemple de ce qui a été réalisé par le Conseil départemental du Morbihan pour pallier l’étroitesse du « Pont du Bonhomme » ). Coût, quelques dizaines de milliers d’euros à comparer aux dizaines de millions nécessaires aux projets « Peiro »).

 

Une solution plus coûteuse, mais de loin moins impactante financièrement et environnementalement, consisterait à élargir la traversée en modifiant « l’ilot Maleville ».

 

La sécurisation de la falaise du Pech demandée depuis le mois d’avril 2016 par des opposants et qui n’est toujours pas réalisée, sans doute pour pouvoir faire peur en évoquant le danger existant. Cette sécurisation s’impose quel que soit l'avenir. Tant qu’elle n’est pas réalisée il y a une mise en danger de la vie d’autrui. Quant à la falaise de Beynac c’est le village qu’il faudrait déplacer si une surveillance et des actions régulières n’étaient pas réalisées.

 

La circulation douce pourrait se faire en aménageant convenablement le réseau routier souvent en piètre état sur la rive gauche de la rivière Dordogne. Une solution utilisant les ponts SNCF ou d’autres encorbellements est à étudier sérieusement. L’intérêt de voies mode doux accolées à des voies classiques n’est envisageable que lorsqu’il n’y a pas d’autres solutions.

 

La zone NATURA 2000 dans laquelle se trouve le projet mérite d’autres considérations que celles, peu environnementales, de M. Peiro qui vise un vieux désir, chaque jour moins compatible avec la situation économique et écologique.

 

Si véritable concertation il y avait, elle ne devrait pas, bien entendu, être limitée aux habitants des communes concernées ou du seul Périgord Noir, mais à tous ceux de la Dordogne, dans son ensemble, puisque l’effort financier superflu serait demandé à tous les contribuables au détriment d’actions réellement d’utilité publique dans le cadre des compétences départementales (*).

 

Elle devrait même concerner l’humanité entière car l’impact environnemental du résultat, avec ses répercussions sur la nature, l’activité touristique, la réputation mondiale liée à l’authenticité de paysages remarquables, feraient du Triangle d’or de la vallée de la Dordogne un site banal balafré par une voie routière injustifiée et véritable « aspirateur à poids lourds » au milieu de voies pour la «circulation douce». La qualité du raisonnement est difficile à qualifier.

 

Dire que ces projets s’intégreraient avec le temps c’est vouloir ignorer l’appétit d’aménageurs sans scrupules environnementaux, qui sont prêts à tout pour urbaniser et satisfaire leur cupidité.

 

Il faut avant tout imaginer l'authentique émerveillement que procure la vue de ce lieu dont la magie actuelle est magnifiée lors les vols touristiques en montgolfières.

 

Nous persisterons à le dire il n'y a pas d'utilité publique majeure à contourner Beynac, quels que soient les artifices utilisés.

 

(*) Il est par ailleurs à vérifier que M. Peiro ne fait pas attribuer des subventions aux entreprises alors que, à de rares exceptions près, cette compétence est régionale.

 

La concertation débute le 28 septembre nous continuerons à apporter des informations et faire des remarques sur ce site. Si vous êtes en accord avec nous, merci de diffuser le plus largement possible. Nous ne voyons pas comment il pourrait y avoir une concertation équilibrée avec des moyens de communication totalement disproportionnés et à la main du Maître d'Ouvrage.

 

 

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