Publié le 30 juin 2019 LA COLÈRE DE M. PEIRO !

Après le jugement au fond du Tribunal Administratif de Bordeaux nous avons assisté à une avalanche de réactions plus surprenantes les unes que les autres.

 

Nous avons préféré observer plutôt que commenter.

 

Ces derniers jours la situation prend une autre tournure. Monsieur Peiro, qui n'a de cesse de dire qu'il respecte l'état de droit, «fulmine» et n'hésite pas à «fustiger» l'ÉTAT qui n'a pas fait appel de la décision judiciaire arrêtant le chantier.

 

Le Département fait appel de la décision et, au cas où l'appel confirmerait celle-ci, le président du Conseil départemental a dit qu'il saisirait le Conseil d'État. Il en a le droit !

 

Il peut continuer à dépenser l'argent des contribuables du département pour son projet obsessionnel, jugé illégal dans l'état actuel de l'instruction. DIGD espère que ces derniers sauront lui dire qu'ils ne sont pas d'accord.

 

Par un courrier du 30 janvier 2019, monsieur Frédéric Périssat, préfet de la Dordogne, a rappelé à notre association la libre administration constitutionnelles des collectivités territoriales et le contrôle de l'État s'effectuant à deux niveaux. Nous attendrons le prochain rapport de la Chambre régionale des comptes de Nouvelle Aquitaine pour apprécier la régularité et la qualité de la gestion.

 

Le comportement de monsieur Peiro pose de nombreuses questions de légitimité dont nous pointerons la plus importante.

 

Est-il légitime que monsieur Peiro s'exprime régulièrement au nom des «Périgourdins» (pour lui, les habitants de la Dordogne) alors qu'il est un élu local du canton «Vallée Dordogne» (avec moins de 4500 voix sur plus de 14000 inscrits) élu ensuite à la présidence du Conseil départemental par des collègues (promus souvent dans les mêmes conditions).

 

Le président du Conseil départemental, et tous ceux qui le qualifient de «président du département» ont tendance à oublier que seul le président de la République, élu au suffrage universel, peut s'exprimer au nom du peuple français. Monsieur Peiro n'a aucune légitimité à dire qu'il représente les habitants du département, il est juste responsable d'une collectivité "administrée librement par des conseils élus".

 

Dans sa colère actuelle contre l'État, ses représentants, son administration, il ne devrait pas oublier que nombre de Dordognais.es n'approuvent pas son comportement et le combattent. Il ne devrait pas oublier que les pressions exercées sur l'appareil d'État par le «Département», dans les semaines qui ont précédé la signature de l'arrêté préfectoral autorisant les travaux, ne sont pas passées inaperçues.

 

Théophile Pardo, pour D.I.G.D.

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